Créé en 2010 à Millau, le petit atelier Voilensac propose à ses clients une gamme originale de sacs, accessoires, luminaires et vêtements confectionnés à partir de voiles de bateaux.
Cela fait maintenant six ans que Michaël Ladet a créé à Millau son atelier de maroquinerie en voiles de bateaux, Voilensac. Issu de la voilerie, le jeune créateur est parvenu à consolider son concept original (ils ne sont que dix fabricants en France, à proposer ce type de produits) et à se faire une place modeste mais inventive sur ce marché particulier.
Dans son atelier logé à l’hôtel d’entreprises de Millau Grands Causses, Michaël Ladet conçoit et fabrique essentiellement des sacs et accessoires de mode à partir de voiles neuves ou d’occasion : sacs à main, cabas, sacs à dos, sacs marins… Voilensac compte une centaine de références. « Mais j’ai fait le choix de proposer à tous mes clients la personnalisation de mes produits, précise le maroquinier. Marquage à chaud du cuir, découpe numérique de lettrages, impression des tissus de voiles… Je propose de nombreuses prestations qui permettent à mes clients de disposer de produits exclusifs et personnalisés. » Les productions de Voilensac sont ainsi vendues auprès des particuliers, essentiellement via le site internet de la marque, dans quatre boutiques de diffuseurs à Six Fours, Royan, île de Groix et Saint-Barthélémy, et auprès d’entreprises. « Le cadeau d’affaire est un débouché qui s’est beaucoup développé depuis la création de l’atelier, grâce, en particulier, à la personnalisation des produits », explique le patron de Voilensac. Sur le marché des professionnels, Michaël Ladet s’est également bien installé auprès des cordistes (spécialistes de travaux en hauteur) pour lesquels il fabrique sur-mesure des sacs de travail. Il compte ainsi parmi ses clients des entreprises comme Aréva et plusieurs opérateurs de l’éolien.
En recherche permanente de nouvelles idées et de nouveaux marchés, le maroquinier a diversifié ses productions au fil du temps, avec des luminaires originaux en tissu de voile, des fauteuils, tels qu’une réplique du siège Butterfly en cuir ou en voile, ou encore des vêtements. « A la demande d’un professionnel très présent sur les grands salons du nautisme, j’ai imaginé une veste en tissu de voile non apprêté, explique Michaël Ladet. Elle n’en est qu’au stade du prototype, mais cela peut constituer le début d’une gamme de vêtements. Selon mon partenaire, cela représente un marché potentiel d’un millier de pièces par an, destinées à des clients qui souhaitent arborer un look nautique. »
Pour l’heure, Michaël Ladet, qui travaille seul, fabrique bon an mal an 1 000 à 3 000 pièces.
Savoir plus : www.voilensac.com