Les Entreprises du Patrimoine Vivant (EPV) étaient au cœur des 22e Rencontres de la Dynamique économique, organisées voilà quelques jours à l’Athyrium d’Onet-le-Château.
Une fois encore, les Rencontres de la Dynamique économique, organisées par l’agence ruthénoise PAC Communication, ont permis d’enrichir les connaissances des acteurs économiques aveyronnais et leur ont donné une agréable occasion d’échanger et de débattre autour d’un buffet convivial.
Pour cette 22e édition, le thème choisi était l’ancrage des entreprises à leur territoire et, pour illustrer le propos, il avait été décidé de mettre en lumière les Entreprises du Patrimoine Vivant (EPV), label national attribué à des entreprises qui disposent de savoir-faire exceptionnels, inscrits dans l’histoire d’un territoire et transmis de génération en génération.
Avant de proposer aux 250 participants de faire connaissance avec quelques-unes des EPV d’Occitanie, PAC Communication avait invité Virginie Saks à partager ses connaissances sur l’ancrage des entreprises avec leur territoire. Auteure du livre « Elus et entreprises : je t’aime, moi non plus ? Petit manuel d’ancrage territorial à mettre entre les mains de tous ! », Virginie Saks dirige une société de conseil, Compagnum, qui vise à transformer l’entreprise par son territoire. Issue de l’industrie métallurgique et aéronautique, également formatrice de collectivités territoriales, elle est convaincue qu’élus et entrepreneurs sont les deux maillons d’un écosystème interdépendant, qui n’ont d’autre choix que de se parler et de travailler ensemble.
A l’appui de son propos, sept EPV d’Occitanie (l’Atelier Druilhet, la menuiserie de Daniel Druilhet, président des EPV d’Occitanie, les Poteries d’Albi, créateur de céramiques artisanales, Crambes, fabricant de chapeaux, Titanium Sound, facteur d’instruments contemporains, L’Oulibo, moulin à huile et confiseur d’olives de pays, Papeteries Léon Martin, concepteur et fabricant de papiers minces, et Séral, atelier de médailles et statues religieuses) sont venues témoigner de leur rôle particulier de conservatoires de métiers et de connaissance des matériaux, qui va bien au-delà des seules problématiques de l’industrie ou du commerce. La nature singulière de ces entreprises (elles ne sont que 1 500 en France) les confronte à des difficultés et à des responsabilités particulières et, à ce titre, devraient être particulièrement soutenues par l’Etat et les collectivités.
L’Occitanie compte 130 EPV et l’Aveyron à lui seul en abrite 27.