Le photographe des années « Yéyé », des rock stars et des acteurs dessine une série de portraits Loin de Paris, parmi lesquels les Aveyronnais ne sont pas les moins glamour, à ses yeux.
Depuis plus de dix ans, Jean-Marie Périer livre à l’hebdomadaire Le Villefranchois les portraits des gens, célèbres ou pas, qu’il a croisés et aimés tout au long de sa vie de photographe. Cette tendre galerie est habitée par Françoise Hardy, Johnny Halliday, Michel Polnareff, Charles Aznavour, Jacques Dutronc, Eric Clapton, Mick Jagger, Michel Serrault, Fabrice Luchini, François Périer, Jeanne Moreau, Patrick Modiano, Amélie Nothomb, Frédéric Beigbeder, Yves Saint-Laurent, Alain Ducasse, Carla Bruni et tant d’autres… Plus tendre encore sont les portraits de Jean Batut, Evelyne Cazes, Odette Aubertin, Aline Brisebois, Monique Savignac, Claude Marty, Pierre Gardelle, Jean-Marc Pezet et compagnie. Ceux-là sont boucher, agriculteur, bistrotière, électricien, restauratrice ; ils sont aussi de Villefranche, de Villeneuve, de Saint-Antonin-Noble-Val, de Figeac, de Rodez ou de Saint-Geniez…
Ce sont quelques-unes des figurent que l’on croise au gré des pages de Loin de Paris, livre qui vient de paraître aux éditions Kéro et qui rassemble en plus de 400 pages les chroniques publiées par Le Villefranchois.
Une photo, un texte. Jean-Marie Périer esquisse des portraits sincères, dont la justesse et la simplicité témoignent du regard limpide du photographe. Quel rapport entre Marianne Faithfull et Jean Mazars ? Le plaisir que leur rencontre à procuré à Jean-Marie Périer. Pour lui, pas de hiérarchie entre le rire de Michel Serrault et un petit plat de Patrice Ponsolle : il y a autant de bienveillance dans l’un que dans l’autre. Or, la bienveillance est probablement l’un des traits les plus appuyés du caractère de Jean-Marie Périer. C’est la raison pour laquelle il la reconnaît si facilement chez les autres.
Depuis qu’il a découvert l’Aveyron et qu’il s’y est installé pour de longs séjours loin de Paris, Jean-Marie Périer est devenu l’un des plus zélés laudateurs de ce territoire entre Rouergue et Quercy et des gens qui le peuplent, « ces gens normaux », comme il aime à les qualifier. Pour les saluer, d’ailleurs, n’a-t-il pas choisi le marché de l’Aveyron à Bercy, il y a quelques jours, pour présenter officiellement son livre ?