L’Aveyron compte un nouvel auteur de romans depuis que cette respectable mère de famille a choisi de franchir le pas audacieux de l’écriture. Le Lion de Venise, son premier livre, n’est certainement pas le dernier.

laetitia Bex

Petite, Lætitia Bex écrivait déjà beaucoup, griffonnant des papiers et carnets. Durant les quatre années passées à travailler dans l’hôtellerie à Lourdes, la jeune femme n’a pas cessé d’écrire, échangeant une correspondance assidue avec sa mère restée à Marcillac. Quand est venue pour la jeune mère de famille le temps d’une pause dans sa vie professionnelle, Lætitia Bex a décidé d’écrire encore. « Après m’être arrêtée de travailler pour élever mes enfants, je me suis demandée comment je pouvais remplir ma vie », dit-elle. C’est ainsi qu’elle a fait le grand saut et a écrit Le Lion de Venise, son premier roman que vient d’éditer la Maison du Livre de Rodez.

Au fil de cette histoire sentimentale à rebondissements, Lætitia Bex évoque de nombreux aspects d’un milieu que le public connaît moins qu’il ne le pense : les grands hôtels, théâtres d’innombrables scènes de vie, de rencontres et de drames affectant tout autant les clients que les personnels. « C’est un monde qui, me semble-t-il, est peu représenté dans la littérature, explique l’auteure. C’est pourquoi j’ai choisi de situer une grande partie de l’intrigue dans des hôtels, milieu que je connais bien pour y avoir travaillé. » Dix ans de réflexion, dont trois à écrire vraiment : l’auteure aveyronnaise a pris son temps pour signer Le Lion de Venise.

Dans une écriture simple et concise, sans esbroufe, sur un rythme soutenu scandé par des chapitres très courts, Laetitia Bex suit avec un regard bienveillant la vie professionnelle et sentimentale de Sarah, qui, au détour des couloirs d’un hôtel, a peut-être rencontré l’homme de sa vie, Marc… « Le roman est plein de mon expérience professionnelle dans l’hôtellerie, mais, pour le reste, tout n’est que pure fiction, prévient Lætitia Bex. Sarah, ce n’est pas moi ! »

Ni Eros ni eau de rose, l’auteure n’a mis dans son premier roman que la volonté d’écrire un livre facile à lire malgré ses 730 pages. « Et de l’humour, ajoute-t-elle. C’est un ressort agréable à actionner pour créer des situations à rebondissement. »

Encouragée par cette première expérience, Lætitia Bex travaille déjà à un deuxième roman sur fond d’événements historiques en lien avec l’Aveyron de ses origines.

Le Lion de Venise est d’ores et déjà en vente à la Maison du Livre de Rodez, dans les Maisons de la Presse de Decazeville et de Marcillac, ainsi que sur internet. Lætitia Bex dédicacera son livre samedi 30 novembre, de 10h30 à 12h30, à la Maison du Livre à Rodez, ainsi que le 15 décembre, de 10h à 12h30, à la Maison de la Presse de Marcillac.