Un patron
Ce terme est trop généraliste selon que l’on cible un patron de bistrot travaillant seul, un commerçant, un artisan ou à l’inverse un grand dirigeant de multinationale avec des revenus tellement indécents, donnant le vertige qu’ils rivalisent avec certains joueurs tapant dans un ballon.
Nous marchons vraiment sur la tête. Notre société est-elle devenue folle, incontrôlable ?
Je me contenterai donc dans ce billet d’évoquer les autres 3 millions d’entrepreneurs dans notre pays, ces besogneux, ces petits, ces mal compris, souvent mal considérés quelquefois mal aimés, dont on ne parle jamais.
Ils sont les plus nombreux, mais dans notre société, ce sont toujours les minoritaires qui règnent en maitre aujourd’hui, bousculant l’ordre et les lois de notre république et qui veulent imposer par tous les moyens quels qu’ils soient leur propre vision.
N’oublions jamais que ce sont nos entrepreneurs, toujours pacifiques faisant souvent vivre des territoires ruraux tellement oubliés et délaissés.
Je n’ose parler de leur retraite, de leurs indemnités de licenciement lorsqu’ils perdent leurs affaires, ni bien entendu, de leur chômage !
Ils doivent avoir notre estime, je dirais notre considération, notre reconnaissance.
Ce sont eux, les héros des temps modernes.