La CCI de l’Aveyron vient de vivre la première assemblée générale de la mandature de Dominique Costes. L’occasion de mettre en avant un plan d’action offensif et marqué du sceau de la modernité.
Le vocabulaire du président de la Chambre de Commerce et d’Industrie est puisé au lexique du volontarisme et de la modernité : « Relever le challenge d’un Aveyron connecté, durable et innovant », dit-il pour caractériser le plan de mandature qu’il a présenté lors de l’assemblée générale publique de la chambre consulaire. Pour l’occasion, il avait invité Alain Di Crescenzo, président de la CCI Occitanie, à se joindre à ce rendez-vous qui avait également fait se déplacer le préfet, les parlementaires (tous présents!), les élus consulaires et les personnels.
Appuyé par les 40 élus et les 20 membres associés « qui représentent la diversité des activités, la richesse économique et l’ensemble des territoires et des entreprises de notre département », Dominique Costes a rappelé que les deux maîtres-mots de son action seront proximité et partenariat. La proximité pour mieux écouter, accompagner et conseiller les entreprises avec compétence et réactivité ; le partenariat pour réunir toutes les énergies et les volontés vers un objectif commun : l’emploi.
Ces deux caractéristiques devraient se décliner à travers les trois grandes missions prioritaires que s’est fixées la CCI selon Dominique Costes. Premier chantier à prolonger et développer : la formation. A partir des succès et forces du centre de formation de la chambre consulaire, la CCI veut aller plus loin encore dans ce domaine. « Mais il ne s’agit pas de faire de la formation pour faire de la formation, prévient Jean-Louis Albouy. Nous travaillons pour répondre aux besoins exprimés par les entreprises du territoire. En complément de ce qui existe déjà, notre volonté est de développer des filières de niche, d’inventer des formations adaptées aux particularismes de notre économie. »
Deuxième mission essentielle : apporter un appui efficace aux entreprises. Avec la ferme volonté d’être le référent économique de proximité, Bernard Dalmon et Serge Clamagirand ont redit leur souhait de recentrer, clarifier, professionnaliser l’offre de services aux entreprises (avec des prestations packagées, avec l’utilisation de logiciels et de services digitaux « qui vont libérer les conseillers de la CCI pour des missions plus complexes ou sensibles. »)
Troisième mission : l’appui aux territoires. C’est le cheval de bataille de Dominique Costes, épaulé par Christiane Martin. Il s’agit, pour la CCI, d’apporter aux collectivités, groupements de communes, parc naturel et autres structures publiques toutes ses ressources et compétences pour des diagnostics, études et conseils en lien avec l’économie (transports, urbanisme, TIC, commerce, industrie…). « Venez chercher ces compétences à la CCI et non pas auprès de cabinets privés qui vont vous coûter plus cher et vous prendre vos données », a exhorté le nouveau président.
« Et tout cela, en totale synergie et complémentarité avec l’action de la CCI », a-t-il précisé à l’attention d’Alain Di Crescenzo. Lequel s’est d’ailleurs voulu rassurant en rappelant les missions réservées à la CCI régionale et celles qui seront partagées avec les CCI territoriales. Ce qui l’a amené à dire aussi que les personnels continueront de travailler dans les départements. Et d’indiquer également au passage que l’Aveyron sera, pour la CCI Occitanie, un territoire pilote pour le développement de son action en faveur de l’export.