Alain Di Crescenzo, le  président de Chambre de Commerce et d’Industrie d’Occitanie prépare la feuille de route de la nouvelle chambre consulaire, qu’il a récemment présentée à la presse. L’air, la mer, la terre et le numérique sont les 4 éléments qui composent sa réflexion.

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L’ancien président de la CCI de Haute-Garonne est prêt à conduire cette nouvelle grande CCI et a déjà identifié les grands secteurs d’activité sur lesquels il portera son attention et qu’il énonce sous la forme du triptyque : air, mer, terre.

L’air, c’est bien sûr l’aéronautique et le spatial, « qui représentent 100 000 emplois dans la région et 41 milliards d’euros d’exportations », a calculé Alain Di Crescenzo. Airbus, ATR et la myriade de sous-traitants aéronautiques constituent la richesse de ce secteur où l’optimisme est de rigueur. Les aéroports, où le trafic passager augmente (+5,4% à Toulouse et +10% à Montpellier) contribuent également à cette dynamique.

La mer, ce sont les ports du littoral : Sète, Port-la-Nouvelle et Port-Vendres pour le commerce, les 66 ports de plaisance et les 20 stations touristiques. Cette frange littorale, pour Alain Di Crescenzo, est le meilleur des touts pour développer le tourisme mais aussi et surtout l’éolien off-shore. « Le tourisme représente 120 000 emplois dans la région, et les métiers maritimes, 25 000 emplois », assure-t-il.

La terre, enfin, évoque bien sûr l’agriculture et l’agroalimentaire, qui représentent 180 000 emplois dans la région, avec la première viticulture du monde et la première production bio de France.

A ces trois éléments naturels, le premier présent de la nouvelle CCI d’Occitanie ajout aussi le numérique. Son grand projet, en effet, est de révolutionner par le numérique le fonctionnement de la chambre consulaire. Il souhaite que la CCI régionale soit connectée aux autres CCI, aux entreprises et aux institutions. Alain Di Crescenzo nomme cela la CCI Store, où l’essentiel des services et des informations seront accessibles à distance, depuis un ordinateur ou un smartphone. Ce grand chantier de numérisation des CCI se fera à l’échelle nationale, conduit par Alain Di Crescenzo.

Globalement, le nouveau président toulousain souhaite faire de la Chambre de Commerce l’acteur référent de l’appui aux entreprises, quitte à modifier ou supprimer certaines des missions de la CCI, « si elles sont faites mieux par d’autres », tels que le Conseil régional, l’État, les réseaux d’entreprises…