L’école, implantée à Rodez et en Région, a réalisé une étude sur les besoins stratégiques des chefs d’entreprise en Occitanie en matière de recrutement, de stratégie et évaluer l’impact de la transition environnementale et numérique sur leur activité.
L’EGC Occitanie, qui accueille plus de 230 étudiants répartis sur quatre campus, est partie rencontrer les chefs d’entreprise de la région. En 2024, plus de 7 chefs entreprises sur 10 interrogés affirment que leur entreprise est impactée ou directement liée aux transitions (numérique, environnementale) et près de 90% d’entre eux estiment qu’il s’agit d’une opportunité pour le développement de leur activité. Pour faire face à ces nouveaux enjeux, les dirigeants et dirigeantes s’adaptent en formant leurs équipes (85,2%), en achetant et en intégrant de nouvelles technologies (63%) et également en recrutant de nouveaux salariés maîtrisant ces enjeux stratégiques (29,6%).
Bien que près d’un tiers des dirigeants en Occitanie reconnaissent les opportunités offertes par les nouvelles technologies et considèrent l’adaptation aux critères environnementaux comme une priorité importante, plus de 50% d’entre eux placent l’amélioration de l’efficacité opérationnelle en tête de leurs préoccupations. Ils se concentrent notamment sur la réduction des coûts de production, l’amélioration de la productivité et l’optimisation des processus.
Les défis en matière d’innovation (produit, services, marketing, procédés et organisation) et la gestion et fidélisation des ressources humaines arrivent en 2e et 3e position des préoccupations des chefs d’entreprise en Occitanie, avec respectivement 41,2% et 38,2%.
Près d’un quart des dirigeants interrogés (23,5%) sont convaincus que les jeunes sont mieux formés aux transitions (numérique, environnementale) et donc plus aptes à les maîtriser et à les déployer en entreprise ; un constat partagé par plus de 90% des répondants. Plus de 6 dirigeants sur 10 (67, 6%) déclarent d’ailleurs les recruter en stage, en alternance ou après l’obtention de leur diplôme pour développer leur activité en intégrant ces nouveaux enjeux.
Ils sont plus de 60% à estimer que les jeunes apportent un regard neuf dans la prise en compte et l’intégration des enjeux numériques et environnementaux en entreprise. Plus d’un dirigeant sur deux (58,3%) considèrent que les jeunes, formés aux enjeux actuels de la transition numérique, apportent des compétences numériques pointues, indispensables pour moderniser les processus internes.
Ils sont également nombreux (54,2%) à apprécier leur capacité d’adaptation aux nouvelles méthodologies et soulignent leur aptitude à être force de proposition en matière d’innovation, deux éléments cruciaux pour améliorer la compétitivité de l’entreprise. Enfin, un dirigeant sur deux observe une plus forte conscience environnementale chez les jeunes, ce qui permet à l’entreprise d’évoluer durablement.
94% des chefs d’entreprise interrogés estiment que recruter un jeune du territoire est bénéfique au développement de leur activité et plus de la moitié d’entre eux (57,6%) en sont pleinement convaincus.
Plus de 70% des chefs d’entreprise évoquent notamment la possibilité de fidéliser le salarié sur du long terme, permettant ainsi de réduire les coûts liés au turn-over. Ils sont également plus de 40% à estimer que les jeunes issus du territoire possèdent une bonne connaissance des habitudes et des besoins locaux, ce qui leur permet de proposer des adaptations pertinentes des produits et services pour répondre aux spécificités du marché local. Enfin, près d’un tiers des dirigeants (32,4%) remarquent un engagement plus fort chez les jeunes recrues locales.