L’ancien informaticien est reconverti depuis une dizaine d’années dans la photographie, qu’il exerce avec autant de talent que de discrétion, bénéfice des particuliers, des familles, des entreprises, des éditeurs.
Fabien Marcorelles est de ces artisans qui peuvent s’offrir ce luxe, inouï aujourd’hui, de l’humilité. Voire de l’effacement. Parce qu’il maîtrise totalement les techniques de la photographie, de la prise de vue à la retouche, du portrait et du reportage. Mais aussi et surtout parce que Fabien Marcorelles a un sens aigu du sujet. Sur une séance de prise de vue, il sait que, le sujet, ce n’est pas lui-même. Dès lors, il comprend très vite et très clairement vers qui ou vers quoi porter son regard et toute son attention. Sa méthode : veni, vidi, photographie. En d’autres termes, il ne demandera jamais, lors d’un séance photo, que l’on repeigne les murs ou que l’on déplace les meubles… Il s’adapte et la magie opère, révèle le sujet
« J’ai appris ça quand je photographiais les grands prix et les compétitions d’endurance moto sur les circuits du monde entier, dit-il. Il fallait toujours être au bon endroit et au bon moment mais sans jamais risquer la sécurité des pilotes ou la sienne propre et sans jamais perturber le travail des équipes techniques dans les paddocks. »
Fabien Marcorelles ne court plus les circuits et les paddocks depuis plusieurs années. Il est devenu sage. Un grave accident de moto survenu en 2015 y a certainement contribué. La naissance, il y a quelques mois, de son fils, l’a confirmé. Après s’être installé en 2020 comme photographe indépendant à la Station A, au haras de Rodez, il a désormais investi un studio photo aux Quatre-Saisons d’Onet le Château. Il fait des portraits, des photos de famille, de mariage, de naissance. Fabien Marcorelles a définitivement tourné la page de la vitesse, du bruit et de la fureur. Il fabrique aujourd’hui de beaux souvenirs. Il ne s’intéresse désormais qu’aux « gens ». Qu’il écoute avec empathie et qu’il met à l’aise avant de les photographier. « Appuyer sur le bouton, c’est vraiment la phase finale de mon métier », dit-il. C’est probablement ce qui lui a valu d’être couronné par la Fédération Française de la Photographie et des métiers de l’Image du prix de Portraitiste de l’année 2021. Comme l’avait été avant lui son mentor en portrait, Christian Bousquet.
Fabien Marcorelles fait aussi du reportage, pour des entreprises, des collectivités, des organisations, des éditeurs. Son expérience passée dans le sport lui apporte le coup d’œil et la réactivité, dont profitent ses clients pour leur image, leur communication, leurs publications. Il vient, il voit, il photographie.
Depuis un peu plus d’un an, Fabien Marcorelles est le photographe du magazine Le Douze, pour la plus grande satisfaction de son éditeur et le bonheur de ses lecteurs.
Savoir plus : fabien-marcorelles.fr