A l’initiative de Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, et de Jean-Louis Chauzy, président du CESER Occitanie, une réunion de travail pour évoquer l’avenir et la pérennité du site de Rodez s’est tenue le jeudi 9 novembre avec Heiko Carrie, président de Bosch Europe de l’Ouest et du Sud.
L’accord de transformation du site, signé le 9 décembre 2021, prévoyait de faire évoluer le site, entre autres, sur la filière hydrogène pour développer ‘FresH2’ pour la fabrication de piles à combustibles à hydrogène pour l’alimentation de la remorque frigorifique des camions. Ce projet devait permettre de stabiliser le nombre de salariés du site de Rodez à 513.
Dès l’annonce, en juin dernier, par le groupe Bosch, de la suspension du projet FresH2 pour plusieurs années pour cause de manque de visibilité sur ce marché, Carole Delga et Jean-Louis Chauzy avaient saisi Bruno Le Maire, ministre de l’économie, afin de convoquer dans les meilleurs délais, à Bercy, le comité de suivi réunissant les syndicats et les élus locaux. La demande de tenir une réunion de comité de suivi d’ici le 12 décembre a été renouvelée, à l’issue de la réunion, auprès du Ministre délégué chargé de l’Industrie, Roland Lescure.
Dans cette attente, la présidente de Région et le président du CESER Occitanie ont souhaité s’entretenir avec le président de Bosch Europe de l’Ouest et du Sud pour identifier des solutions alternatives et notamment la production de nouveaux produits en attendant la reprise du projet FresH2.
A l’issue de cette réunion, Carole Delga et Jean-Louis Chauzy ont déclaré : « Nous déplorons que le Gouvernement n’ait toujours pas convoqué le comité de suivi pour évoquer l’arrêt du projet FresH2 et l’avenir du site Bosch et de ses salariés. Il y a urgence ! Le temps passe et des solutions doivent être trouvées rapidement. C’est pourquoi nous avons convoqué cette réunion de travail avec Heiko Carrie. La Région, comme l’ensemble des collectivités locales, est déterminée à obtenir des résultats concrets de Bosch. Nous avons rappelé avec fermeté à Heiko Carrie notre inflexibilité vis-à-vis des licenciements secs. La Région continuera d’accompagner l’usine Bosch, à condition de respecter l’accord de 2021 et de garantir qu’aucun salarié ne soit laissé sans solution. Nous ne lâcherons rien et nous demandons au Gouvernement de prendre ses responsabilités ».