Carole Delga est venue à la rencontre des salariés de la fonderie SAM à Viviez pour leur réitérer son soutien et leur assurer qu’il existe des pistes pour une éventuelle reprise de l’activité sur place.
Quelques jours après que le tribunal de commerce de Toulouse a prononcé la cessation d’activité de la fonderie SAM (près de 350 salariés), les personnels, les syndicats et les élus locaux gardent encore l’espoir d’une reprise de l’entreprise par d’autres industriels ou investisseurs. En tête de ce « pack » d’acteurs locaux : Carole Delga, la présidente de la Région, qui est venue rendre visite aux salariés de la SAM dans leur usine de Viviez, toujours opérationnelle. Sans faire de promesses inconsidérées, Carole Delga a expliqué aux salariés continuer à se battre « pour que cette fonderie continue à produire des pièces ». Ses espoirs reposent sur l’intérêt que quelques industriels de la région auraient déjà manifesté pour le site viviézois. A la condition d’un changement de statut de la société, le respect des engagements financiers de Renault (seul et unique client de la SAM, qui a précipité la chute de l’entreprise), une réorientation des productions (aéronautique, mobilité décarbonée…) et une participation financière que la présidente de Région se dit prête à faire, la fonderie de Viviez pourrait peut-être renaître dans les prochains mois. Carole Delga a également assuré être prête à soutenir d’autres acteurs industriels qui portent actuellement des projets de développement dans le bassin de Decazeville.
Dès l’annonce de Renault, le 23 novembre, de ne pas soutenir le seul dossier de reprise déposé devant le tribunal de commerce de Toulouse, les réactions courroucées des élus locaux, tous bords politiques confondus, ont commencé à pleuvoir. « Choqués », « indignés », « une profonde colère », « une décision brutale », « une décision inhumaine », « une injustice inacceptable »… Quels qu’aient été les mots choisis, le retrait de Renault puis la décision du Tribunal de commerce de Toulouse ont suscité l’indignation unanime de tous : présidente de la Région, président du Conseil départemental, maires et présidents de communautés de communes, Conseil économique et social, CCI Aveyron, parlementaires…
La SAM n’a pas dit son dernier mot !