Deux entreprises du Bassin de Decazeville, le recycleur de batteries SNAM et le spécialiste des composites STS, ont lancé chacun des productions de masques de protection, dont l’une à une échelle industrielle.
Riche de son expertise dans la chimie (et, en particulier, des moyens de protection NRBC des opérateurs), l’entreprise viviézoise SBAM, spécialiste du recyclage des batteries industrielles, vient de mettre au point un masque de protection Covid-19. Il s’agit d’un masque barrière destiné à diminuer le risque de transmission de l’agent infectieux, et à protéger l’utilisateur pour une durée de 8h au porté. Il n’est pas certifié CE et n’est pas homologué.
Issu des technologies de la Défense, le matériau du masque est composé de deux couches : un tissu externe déperlant, traité hydrophobe et oléophobe, qui protège contre les aérosols liquides biologiquement contaminés, les éclaboussures de liquides et filtre les particules ; une couche interne en non-tissé qui filtre et piège les particules au cœur de son réseau fibreux.
Le masque de protection Covid-19 développé par la SNAM est lavable 20 fois en machine à 60° avec une lessive standard, essorage à 600 t/mn et séchage tambour à 40° pendant 20 mn. Ce produit est destiné aux professionnels (industriels, artisans, commerçants…) qui souhaitent protéger leurs personnels. Il est commercialisé conditionné en cartons de 500 masques.
Non loin de là, à Decazeville, l’entreprise de composites STS est elle-aussi très mobilisée dans la lutte contre le Covid-19. Elle a commencé par produire des visières rigides qui ont été distribuées aux professionnels de santé alentour. « Du dépannage », explique-t-on chez STS.
Par ailleurs, depuis plusieurs jours, en partenariat avec la Communauté de communes du Grand Figeac, l’entreprise a converti une partie de son pôle de découpe de tissus pour produire des éléments de masques, qui sont assemblés par des ateliers et des couturières mobilisés par le Grand Figeac. Mais, au-delà du partenariat avec la collectivité territoriale, STS a mis ses lignes de découpe de tissu en ordre de marche pour une production industrielle de masques de protection grand public, de type « carré plissé » et « bec de canard ». Pour ce faire, l’entreprise de Decazeville travaille, avec des fournisseurs de matière première et des façonniers régionaux, ainsi que des réseaux de distribution, à la constitution d’une filière structurée qui pourrait être immédiatement opérationnelle. Il s’agirait alors de produire plusieurs centaines de milliers de masques par semaine, avant le début du déconfinement.
Le syndicat de la coiffure serait heureux d’acheter Local pour les professionnels du département, voire plus .
Super initiative, acheter local c’est la meilleure chose.
Mais comment peut on se les fournir et quels sont les tarifs, y a t’il plusieurs modèles …
Merci d’avance du retour.